Des milliers de frontaliers qui résident en France mais qui travaillent en Suisse, continuent à se battre contre le projet du gouvernement de les affilés d’office à la sécurité sociale. Ils veulent garder leur régime dérogatoire d’aujourd’hui. En effet, ce dernier leur permet de souscrire pour beaucoup moins cher à une assurance privée.
Prenant l’exemple d’un français habitant dans le jura et travaillant à Lausanne. Comme tous frontaliers, il bénéficie d’un régime dérogatoire. En effet, il ne cotise pas à la sécurité sociale.
Le régime spécifique des frontaliers, appelé droit d’option existe depuis les années 60. Les 137 000 Français qui traversent la frontière quotidiennement y sont très attachés.
Pour le gouvernement, la suppression du droit d’option rapporterait 500 millions d’euros par an à la sécurité sociale.
Une aberration pour les associations de frontaliers qui affirment que la réforme aura de lourdes conséquences. Ainsi l’on risque de retrouver des disparitions d’emplois dans les structures d’assurances privée ce qui aura forcément un impact sur le pouvoir d’achat des travailleurs frontaliers.
Le projet de loi doit être examiné à l’Assemblée Nationale en septembre prochain. Et pour ceux concernés, une telle réforme ne peut être neutre pour les finances publiques. En effet, le gouvernement, sachant le niveau de dépenses engagés pour ces frontaliers bas, il espère pouvoir combler le déficit.