Selon la Fédération française des sociétés d’assurances, 5,5 millions de personnes sont couvertes. Mais la grande majorité d’entre elles le serait à titre accessoire. La dépendance. Une situation qui n’est pas du tout enviable dans le sens où elle met de nombreuses personnes dans une situation de précarité et les obligent à demander l’assistanat d’autrui dans leur vie quotidienne et met leur situation financière en péril. Les seniors ont leurs mots à dire dans ce domaine.
L’ASSURANCE DÉPENDANCE
Ils ont été 47%, un français sur deux, âgés de 50 à 65 ans qui se sont prononcé favorablement pour le financement du risque de dépendance à travers une cotisation prélevée sur leurs revenus du patrimoine. 23 % des seniors interrogés préfèrent financer par choix ce risque de dépendance plutôt que de devoir adhérer ou souscrire de manière obligatoire à un contrat d’assurance.
Quelques responsables français avaient il y’a quelques temps insisté sur le rôle important que pourraient jouer les assurances dans le financement de ce qu’ils ont appelé les situations de dépendances. L’ancien président français avait même argué devant le conseil économique, social et environnemental qu’à travers cette mesure, on pouvait permettre de ne pas surtaxer le travail.
Le financement du risque de dépendance semble intéresser davantage les hommes seniors. En effet ces derniers s’étaient montrés beaucoup plus favorable à ce financement par le biais d’une cotisation sur le patrimoine ils étaient 59% à y être favorables contre seulement 47% pour les femmes seniors qui s’y étaient montrées beaucoup plus réticentes. Les artisans seniors quant à eux, avaient affiché une large préférence pour les vieux modèles conventionnels comme l’assurance obligatoire. 65% des partisans de gauche avaient de leur côté expliqué qu’ils acceptaient les cotisations sur les revenus du patrimoine, contre seulement 28% des sympathisants de droite qui n’acceptaient pas cette mesure.
A l’inverse, 38% des seniors sympathisants de droite ont préféré un contrat d’assurance obligatoire contre 11% des sympathisants de gauche. Réalisé en 2011, ce sondage avait été réalisé selon la méthode dite de quota qui s’est basé sur un échantillon de 2025 personnes qui était représentative à l’époque de la population française âgée entre 50 et 65 ans.